jeudi 7 novembre 2013

Événement GMVL - Déluge en Décembre à Lyon (France)

 Les 5 et 6 décembre, Concerts rencontres étudiants "Déluge en décembre"

 
I/ Programme des échanges
Studios GMVL, Mercredi 5 décembre 2012, 10h
Ateliers
Workshop autour du projet artistique et pédagogique « La musique des oiseaux et le paysage sonore »
Présentation du contexte culturel et artistique : le GMVL est installé à la Villa Gillet ainsi que du contexte artistique : la musique électroacoustique en France.
Présentation de la troisième édition du projet « La musique des oiseaux et le paysage sonore » qui rassemble, 8 classes et 5 compositeurs. L’objectif de ce projet s’organise autour d’une action pédagogique dans les écoles, les collèges et les lycées centrée autour du paysage sonore. Dans ce but, un certain nombre de compositeurs interviennent dans les classes pour animer des ateliers artistiques tout au long de l’année. Les compositeurs travaillent en relation avec les professeurs impliqués et ce, de manière très libre. Cette présentation du projet a été agrémentée de diffusion d’extraits sonores de projets menés par des élèves lors des éditions précédentes.
Présentation de travaux de deux compositeurs : Carole De Haut-Darwiche du GMVL et Andreas Mniestris pour EPHMEE.

Villa Gillet, 18H
Concerts, installations
Programmation en annexe sur le DVD Listening Cities

Etabllissements scolaires, Jeudi 6 décembre, 9h
Ateliers
Les partenaires du projet étaient invités à assister à une séance de travail avec les classes participant au projet pédagogique « La musique des oiseaux et le paysage sonore » :
La classe de 4ème du collège Lucie Aubrac à Givors
Compositeur GMVL : Emeric PRIOLON
Artistes européens ayant assisté à la séance : Adam Hart (Royaume-Uni), John Lowndes (Royaume-Uni), Philippos Theoharidis (Grèce)
La classe une classe de 6ème et de 3ème du collège Faubert à Villefranche sur Saône
Compositeur GMVL : Sylvain MISKIEWICZ
Artistes européens ayant assisté à la séance : Andreas Mniestris (Grèce), Kostas Paparrigopoulos (Grèce)
out au long de la séance, des groupes de 5 ou 6 élèves sont allés, successivement, dans la cour afin de faire de la prise de son.

Villa Gillet, 18H
Concerts, installations

mercredi 30 octobre 2013

Festival Sound and City 2 à Corfou (Grèce) avec EPHMEE

Du 25 au 30 juin, Festival Sound and City 2
Programmation complète


Bernard Fort et moi-même ( GMVL) avons participé au 7 th Audiovisual Arts Festival Programme à Corfou dans le cadre du programme d’échange du projet européen Gruntdvig. Grecs, Anglais, Italiens, Autrichiens, Français,...se sont retrouvés....à l’Université Ionienne située à Corfou, une île riche en histoire.
En 1824, l’Académie Ionienne, la première université grecque, a été fondée à Corfou, comme ce fut également le cas pour la première école des Beaux-Arts. Depuis 1984, existent le Département des études de musique et le Département des arts audio-visuel Ioniens. 



I/ Programme des échanges
Parc «Mon Repos» Samedi 29 juin 2013 à 10H
Promenade sonore 


Cette promenade sonore se tenait dans le cadre de la 2ème journée du séminaire «Sons, Nature et Créa- tion musicale dans l’éducation musicale» organisé par le « department of music studies » de l’université ionienne et animée par Ioanna Etmektsoglou, (assistant professor in psychology of music), Zoé Dionyssiou (assistant professor in music education) et Katerina Tzedaki (compositrice).
A partir de règles de jeux, les stagiaires ont improvisé avec les appeaux et les percussions par petit groupe. Des expériences auditives sur les différentes formes d’écoute des sons de la nature ont été vécues. J’ai pu également proposer un dispostif d’écoute au sol qui faisait écho à son intervention du lendemain. Cette balade sonore fut un vrai régal sensoriel et une belle interaction avec la nature (merci à Maro pour les traductions en français). 


A l’Espace Polytechno Samedi 29 juin 2013 à 11H
Conférence de Bernard Fort sur la prise de son naturaliste.

La Conférence, d’une durée d’une heure trente portait à la fois sur certains aspects techniques de la prise de son de terrain, et sur la double position scientifique et artistique des enregistrements.
La séance débutait avec la projection d’un film de 10 minutes, édité chez Lugdivine présentant Bernard Fort en situation professionnelle au bord d’un étang en France.
Il était important d’aborder la question des finalités très diverses de ces genres de travail, de la formation de l’écoute à la formation naturaliste en passant par la création.
Puis, à partir d’un grand nombre d’exemples sonores, la distinction était faite entre les différents modes de stéréophonie et de monophonie.
Une première démarche consiste à enregistrer le paysage sonore, c’est-à-dire la globalité de ce qui est perçu par un auditeur, sur un site précis, à un moment donné.
Le paysage sonore peut résulter d’une seule prise de sons, ou bien être reconstitué en studio à partir de diverses prises de sons réalisées dans un même lieu et dans un temps le plus cout possible.
Il s’agissait, par la suite, de présenter la notion de portrait sonore d’un individu (oiseau en l’occurrence). Réaliser un portrait précis permettra, par la suite, l’étude scientifique du chant, mais aussi l’intégration du portrait dans un paysage sonore reconstitué.
Le portrait sonore de l’oiseau permet aussi l’appropriation à des fins musicales, via de nombreux traitements électroacoustiques.
Enfin, c’est à partir des portraits sonores que se réalisent les ralentis permettant d’entrer dans la matière
même des chants souvent trop rapides pour notre écoute. Ont été enfin abordées des notions de chronobiologie.
La séance se termine sur l’écoute de “l’étude solitaire” issue des compositions ornithologiques de Bernard Fort. 

Salle de concert de l’Académie Ionienne Samedi 29 juin 2013 à 21H
Concerts
Le GMVL donnait un concert avec la diffusion de pièces des compositeurs français : Bernard Fort, Marc Favre et moi-même.

A l’Espace Polytechno Dimanche 30 juin 2013
Je suis intervenue lors de la 3ème journée du séminaire «Sons, Nature et Création musicale dans l’éducation musicale» sur l’écoute en proposant d’expérimenter ...
« Music is sounds, sounds around us... whether we’re inside or outside...”
Durant 50 minutes les stagiaires ont improvisé à partir des corps sonores qui étaient à leur dispostion en se déplaçant dans la pièce avec la notion d’espace proche, lointain, ...Les personnes ont pu être acteur en mouvement puis auditeur en étant allongé au sol les yeux fermés.
Quelques mots faisant suite à l’atelier sonore : Nécessité de créer...Communication, Kaléidoscope des sons... Désir des sons...Caresse sonore...Excitation des sens...
VOIR PAR L’ ECOUTE... 
Extrait sonore de l'atelier de Carole de Haut-Darwiche

Salle de concert de l’Académie Ionienne Dimanche 30 juin 2013 à 19H
Concerts

En première partie, a eu lieu le concert des compositeurs « de Tempo Reale » avec les pièces diffusées par Lelio Camilleri.
Par la suite, les compositeurs grecs Andreas Mniestris, Katerina Tzedaki et Philippos Theoharidis ont donné leur concert. 


II/ Bilan de l’expérience
Les 2 journées à Corfou furent pour moi une belle immersion dans le milieu des compositeurs en électroacoustique. J’ai apprécié la diversité des pièces diffusées lors des concerts et des travaux audiovisuels présentés... Des jeunes créateurs et des compositeurs expérimentés étaient présents.
La diffusion de mes pièces dans un espace inconnu qu’il a fallu appréhender spatialement en peu de temps fut une heureuse aventure sonore et humaine. 

Festival Sonic Fusion à Manchester (Royaume Uni) avec L'université de salford

Du 21 au 24 mars 2013




I/ Programme des échanges
 Room 329, MediaCityUK Campus, Jeudi 21 mars 2013, à 11H30 Conférences
Les conférences portaient leur intérêt sur des sujets très divers tels que : musique et spectacle de théâtre musical, matériaux des œuvres composées à partir de paysages, simulation sonore de type jeu vidéo, etc... Notre conférence portait sur une présentation du GMVL par l’écoute de différents fragments sonores axés sur le paysage :
a) Les matériaux du paysage
b) Les œuvres du répertoire classique basées sur le paysage c) Les œuvres contemporaines jouant sur ce principe
d) Quelques œuvres du GMVL jouant avec le paysage 

Extrait n°1 des conférences par Marc Favre
Extrait n°2 des conférences par Marc Favre 

DockBar, MediaCityUK Campus, Jeudi 21 mars 2013, à 17H00
Concerts
Le programme du concert a été organisé autour de plusieurs manières personnelles d’envisager la mu- sique acousmatique et le paysage sonore :
Mathieu Valette - Une nuit
A Lyon comme dans d’autres villes, des hôtels se sont spécialisés dans l’accueil de réfugiés, personnes en régula- risation et demandeurs d’asile. Cette pièce en huit pistes, est un témoignage sonore d’une nuit dans l’un de ces hôtels.
Quand une minute devient une heure et que le silence demeure dehors, voici ce que la nuit chante quand le jour s’endort.

Nils Potet - Reflets
Reflets is a piece composed for a virtual instrument I created from the sound recording of a wine glass, that I then tuned in quarter-tones. This music piece was written after two other works, Ricercar and Perdu dans le Landmannalaugar, using a piano tuned in eight-tones. The virtual instrument line is accompanied by a sort of mysterious and strange sound landscape in which it evolves and with whom it interacts. The piece was first created at Seoul International Computer Music Festival on October 2012, and broadcasted again at GMVL (Lyon, France) on december 2012.

Bernard FORT - Compositions ornithologiques
(Commande d’Etat - 1996) à Laurence
Les « Compositions ornithologiques » ont été composées à partir d’enregistrements de chants d’oiseaux, réalisés au Québec pendant le printemps 1995, principalement au Mont Saint-Hilaire situé à 60 Km à l’Est de Montréal. Ces compositions répondent à une invitation qui avait été faite à Bernard Fort par l’Université de Musique de Montréal. Plutôt que s’enfermer dans les studios, il a préféré consacrer l’essentiel de son séjour à la collecte de sons propices à la composition d’une musique profondément canadienne. Remerciement spécial à Marcelle DESCHENES, directrice du Département électroacoustique de l’Université de Montréal, ainsi que le personnel du Centre de Conservation de la Nature du Mont Saint-Hilaire.

Marc Favre - L’Illusion acoustique, 8ème grimoire (extraits)
L’Illusion Acoustique est une grande fresque débutée en 1980, et dont l’achèvement est encore inconnu puisqu’il correspond à ma propre fin. Cet ensemble d’oeuvres évoquant le travail alchimique est dédié à « L’Expérience acoustique » de François Bayle et à « Comment une figue de paroles et pourquoi » de Francis Ponge.
De grimoire en grimoire, Marc Favre creuse toujours plus profondément la matière sonore de nouveaux cercles, aspiré par les courants ascendants des quatre éléments.
a)L’œuvre au noir (Sphères en mouvement)
Cette pièce, créée pour le planetarium de Vaulx-en-Velin, dans la région lyonnaise, représente allégoriquement la complexité de l’univers et le ballet des planètes. Ce thème rencontre l’idée alchimique du début du Grand Œuvre, évoquant l’Elément « Terre », macération de la matière, putréfaction, d’où surgira le cri du Phénix.  
b)L’œuvre au vert (Vibration de la mer de lait)
Créée à partir essentiellement de vibrations captées sur les bateaux qui vont en Corse, cette pièce marque une autre étape du Grand-Œuvre : la transformation de la matière grossière en un esprit vivant et lumineux de cou- leur verte que les philosophes appellent le Vitriol des sages. La vibration de la matière évoque l’Elément « Air », avec un mélange de légèreté et de force tranquille.

Prises de sons
Des sons ont été enregistrés tout au long du séjour : les conférences en premier lieu, les sons de la ville le dernier jour que nous avions réservé pour la prise de sons.
Manchester est une ville très animée. Beaucoup de véhicules publiques et privés. Des musiciens mendiants et des bateleurs dogmatiques.
Comme d'hab par Marc Favre


II/ Bilan de l’expérience
Le lieu du concert et le dispositif convenait à une diffusion multiphonique à 8 canaux et au 5.1, car la salle, de petite taille, sonnait bien avec ses 8 haut-parleurs cernant le public.
Nous avons peu parlé de pédagogie, mais on s’aperçoit au fil des conversations que la pédagogie tient un rôle capital au sein des studios . Nous remarquions que nombre de compositeurs confirmés étaient venus avec des élèves. Les grecs ont diffusé dans leur concert plusieurs pièces d’élèves, Oliver de Vienne était venu avec 2 étudiants. Nous avons parlé dans notre conférence du projet du GMVL : La musique et le paysage dans lequel je vis.
Nous avons pensé avec les membres du GMVL qu’il pourrait exister un récapitulatif des prises de sons des divers compositeurs qui ont participé aux événements. Ces sons pourraient, soit être mis en ligne, soit faire l’objet d’un concert acousmatique.

Symposium à Vienne (Autriche) avec Alte Schmiede

Du 30 mai au 2 juin 2012


I/ Programme des échanges
Espace public, Mercredi 30 mai 2012, 14H
Concerts
Le premier jour, après un accueil autour d’un excellent buffet, l’après-midi fut consacré à une série de performances sonores en espace public avec le Vienna Noise Orchestra, créé et dirigé par le compositeur Igor Linz Maués.
Le Vienna Noise Orchestra est une formation à géométrie variable, composée essentiellement de jeunes musiciens et compositeurs en électroacoustique viennois.
La grande spécificité de cet ensemble est d’intervenir dans l’espace public avec des formes assez courtes, des performances concerts dans le plus pur style interventionniste, s’adressant à un public ou des résidents, travailleurs non avertis. C’est ainsi qu’on peut voir (et entendre) une équipe d’une dizaine de personnes, haut-parleurs en écharpe, «Urbanophones» en main, et autres dispositifs de diffusion légers et mobiles bricolés pour la circonstance, investir un passage couvert d’un centre commercial, le hall d’une banque, un café, une rue, un balcon, un parc... pour y infiltrer subrepticement de curieuses sonorités. Chuintements, sirènes, bruits blancs, sons plus ou moins réalistes viennent ainsi se fondre, se superposer aux ambiances sonores préexistantes, rajoutant ainsi une couche de sons venant titiller acoustiquement les lieux.
Jouant avec l’acoustique des espaces, les réverbérations, les musiciens performeurs investissent l’espace non seulement par les sons, mais aussi par une sorte de chorégraphie qui positionne les sons autour, devant et derrière l’auditoire, dans une multiphonie mobile «fait main», spatialisant ainsi, selon la topologie des lieux, des micros sonorités mouvantes et fugaces. L’esprit de la diffusion électroacoustique est bien là. Au-delà de la simple performance, le rapport à l’espace acoustique, à l’identité sonore d’un lieu est questionné, en chahutant, souvent non sans humour, l’espace public et ses écoutants pris à partie. Les sonorités employées, qui parfois se fondent dans l’environnement jusqu’à ne plus savoir ce qui relève de l’existant ou du rapporté, et d’autres fois s’affirment franchement comme des objets sonores quasiment parasites, repositionnent notre oreille au centre d’une atmosphère sonore urbaine plus riche que ne le pense de prime abord.
Et quand soudain la performance s’achève, que les derniers sons se sont éteints, notre écoute est replongée dans le paysage sonore urbain initial, un peu comme lorsqu’une ventilation a vampirisé subreptice- ment l’espace et que son arrêt nous fait entendre à nouveau tout ce qu’elle nous a masqué jusqu’alors. Cela mis à part que les sons du VNO sont beaucoup plus agréables, variés et ludiques qu’une ventilation ! 


Concert Singing Amphora
Au soir tombant, le long de la Wien River, Le Vienna Noise Orchestra fait chanter de grandes amphores jalonnant une promenades le long des quais. Field recording déambulant...

Café Hegelhof, 19H
Performance
Une performance sonore du Vienna Noise Orchestra au Café Hegelhof. Entre les sons du café et l’agitation sonore rapportée, l’oreille s’y perd. Et soudain, le café retrouve son ambiance, plus calme que l’on croyait. Se serait on fait leurré, mené par le bout de l’oreille ?
Campus of the University of Music, Jeudi 31 mai 2012, 10H
Conférence
Nous assistions à une conférence du compositeur et chercheur Oliver Graber autour de la neuro-percep- tion sonore, grâce à un dispositif complexe, mesurant des réactions émotives et physiques de spectateurs auditeurs lors de spectacles/concerts.

Prises de sons, 14H
L’après-midi, Oliver nous emmenait effectuer une longue marche, une « soundwalk », dans la Vienne histo- rique, écouter et enregistrer les sons de la ville.
Une petite partie sonore de la promenade, avec une improvisation vocale débridée des participants jouant avec l’acoustique d’une immense coupole réverbérante à souhait.

Cultural Center Alte Schmiede, Vendredi 1er juin 2012, 13H
Conférences
Cette journée était consacrée à une série de conférences autour du paysage sonore à la Alte Schmiede:   
- Antonella Radicchi (IT) “Soundmapping In-between Old and New Technologies”
- Elisabeth Zimmermann (AT)“Radioscape, Live on air – on line – on site”
- Ioanna Etmektsoglou (EL) “Acoustic ecology and the urban youth: An educational tool for developing in- terspecies awareness and sensitivity”
- Peter Mechtler (AT) “Transportation systems and their impact on soundscapes of cities II, aesthetics and technology”

Concerts, 19H
Deux petits concerts étaient proposés, l’un dédié au Groupe de Musiques Vivantes de Lyon (GMVL) (Marc Favre, Bernad Fort, Lionnel Marchetti, Gilles Malatray), l’autre à Tempo Reale de Florence (Mattia Bonafini, Luigi Mastandrea, Salvatore Miele, Francesco Giomi, Marco Dibeltulu, Lelio Camilleri)

Cultural Center Alte Schmiede, Samedi 2 juin 2012, 13H
Conférences
Une autres série de conférences :
- Gabriele Proy (AT)“Soundscapes and Remembrance”
- Marc Favre (FR) “Nature, Landscape and their images in acousmatic and mixed composition”   -Lale Rodgarkia-Dara (AT)“Fictionate my personal geodata”
- Alan Williams and Brendan Williams (UK) “On memory in ‘Centre/Periphery’ jointly authored and presented” Stephen Davismoon and Philip Brissenden (UK) “On soundmarks, microsound techniques and markovian processes in ‘Crossing the Clyde for Rona’“
- Aniko Toth (UK) “The collaborative process and use of the artist’s voice in ‘The Night Bride’ by Steven Kilpatrick” Steve Kilpatrick (UK) “The Lives of the ‘The Night-Bride’“

Concerts, 19H
Une autre série de concerts dédiés aux compositeurs du Music Department of the Ionian University, de la School of Media, Music and Performance of the University of Salford et aux compositeurs viennois. 


II/ Bilan de l’expérience
Rentrés sur Lyon pour les représentants du GMVL le soir du 2 juin, après un séjour riche en expériences, échanges qui nous ont montré la diversité des approches et des savoir-faire dans les domaines de la recherche, de la création et de la pédagogie pouvant se déployer autour de la thématique du paysage sonore.

Comment ça sonne à Florence ? (Italie) avec Tempo Reale


Samedi 19 mai 2012 à Florence, Italie


I/ Programme des échanges



La journée est organisée dans le jardin d'une bibliothèque spécialisée dans les ouvrages pédagogiques dédiés au jeune public.
Le jardin abrite un petit théâtre: Il teatrino del Gallo.
Deux demi journées permettent au enfants, accompagnés d'adultes (parents ou enseignants) de découvrir l'activité de prise de son naturaliste, et plus spécialement de la prise de son ornithologique.
La séance débute avec la projection d'un film de 10 minutes (édité chez Lugdivine) présentant Bernard Fort en situation professionnelle. En fin de compte, la question de la langue n'est pas capitale, Andrea Gozzi, qui est déjà venu à Lyon dans le cadre de Listening Cities réponds aux question et traduit les réponses.
Suit alors une présentation des différents types de microphones qui seront mis en oeuvre par les enfants eux-mêmes, principalement les paraboles dont le GMVL possède quatre exemplaires. 

La séance se poursuit par une véritable prise de sons en plein-air, dans les jardin de la bibliothèque.
Les adultes, eux aussi essayent l'écoute et l'enregistrement via les paraboles.
Par la suite, les enregistrements sont versés dans l'ordinateur, et chacun assiste alors à une démonstration des techniques de filtrage et de montage, pour un "nettoyage des sons". C'est aussi l'occasion d'identifier les espèces enregistrées.
Afin de compléter les essais des diverses techniques d'enregistrement, nous enregistrons les noms des oiseaux  qui seront mixés avec les chants déjà captés.
La demi-journée se termine par la gravure du résultat final, que chacun pourra emporter avec lui.


II/ Bilan de l'expérience
Outre l'intérêt d'une telle demi-journée pour l'initiation des participants, cette manifestation a permis un véritable échange pédagogique.
En effet, le GMVL est certainement l'un des seuls organismes en Europe à dispenser ce type de formation, tant sur la question des objectifs que celle des équipements spécifiques et des méthodes de travail. 
Un approfondissement de ces expériences est alors envisagé dans l'avenir par le studio Tempo Reale en Italie, et le Groupe Ephmée en Grèce.